|
![]() |
|||||||
|
|||||||
Bonjour, Visiteur
|
|||||||
|
|||||||
CNGE > Espace communication et presse > Communiqués de presse CNGE > CP CNGE Juin 2018- Déremboursement des médicaments anti Alzheimer : enfin un pas important vers la clarté pour les patients et les professionnels | |
Dans cette catégorie: CP CNGE / Supprimer l'AME serait un contresens humain, éthique, sanitaire, et économique CP CNGE / Les universitaires de médecine générale partagent l’inquiétude de la profession CP CNGE / Le Pr Olivier Saint-Lary réélu à la tête du Collège national des généralistes enseignants CP CNGE / Les annonces du ministre de la Santé et de la Prévention au congrès du CNGE CP CNGE / La phase de consolidation, 4e année du Diplôme de Médecine générale CP CNGE / Le CNGE défend l'autonomie des femmes et l'accès à l'IVG CP CNGE / Les médecins tous unis pour répondre au défi de la crise du système de santé CP CNGE / Le CNGE s’engage pour faire respecter les valeurs du soin et de la médecine générale CNGE - Le Pr. Rémy BOUSSAGEON nommé président du conseil scientifique du CNGE CNGE - Le vaccin Ad26.COV2.S Janssen contre la Covid-19 : une aide à la décision CP CNGE - Le Pr Olivier Saint-Lary élu à la tête du Collège national des généralistes enseignants CP CNGE / Halte à la fraude scientifique et à la confusion CP CNGE / Recommandation HAS : prise en charge des patients suspects de COVID-19 en première ligne Enquête nationale Covid 19 et Médecine générale CORONAVIRUS et Médecine Générale CORONAVIRUS - Epidémie, étudiants et MSU CP CNGE - Baclofène et sécurité des patients CP CNGE : Indépendance des médecins : un gage de qualité CP CNGE : Problème du choix des internes en Ile de France : Mme la Ministre s’agace et se trompe CP Homéopathie : le CNGE se félicite de la décision du grouvernement - Juillet 2019 CP Maladie de Lyme : 24 sociétés savantes se mobilisent pour protéger les patients CP CNGE - Homéopathie : une clarification bienvenue qui appelle une suite -Juillet 2019 CP CNGE - Il est temps de dérembourser les médicaments homéopathiques - Janvier 2019 CP CNGE / SNEMG Juin 2018 - Progression de l’offre des stages en médecine générale CP CNGE - Janvier 2018 - Dépistage du cancer du sein : pour une évolution au service des patient(e)s CP CNGE Décembre 2016 -Les publications de la filière universitaire de médecine générale en 2015 CP CNGE du 24 octobre 2016 - Conventionnement sélectif des médecins généralistes Faut-il avoir peur des médicaments ? Avril 2015 CP CNGE Mars 2015 - Médecine générale : où est passé le rapport Druais ? CP CNGE avril 2014 - Effectifs d'enseignants et d'étudiants en médecine générale CP CNGE mars 2014 - Qualification spécialiste MG CP CNGE janv 2014 - Le CNGE salue la mémoire de Jehan de Butler CP CNGE nov 2013 - Succès manifeste pour le congrès des 30 ans du CNGE CP CNGE nov 2013 - Lutter intelligemment contre l'antibio résistance CP CNGE mai 2013 - Alerte concernant les effectifs d’enseignants et d’internes en médecine générale CP CNGE déc 2012 - Le CNGE recense 6724 MSU et attend des mesures CP CNGE nov 2012 - V. Renard reconduit à la tête du CNGE CP CNGE nov 2012 - Mme la Ministre de la Santé au Congrès annuel du CNGE à Lyon CP CNGE sept 2012 - Maisons de santé universitaires pluri professionnelles CP CNGE juin 2012 - Modifier le dispositif DPC CP CNGE Déc 2011 - Des moyens pour poursuivre les efforts de recrutement et de formation des MSU Fichiers joints: |
CP CNGE Juin 2018- Déremboursement des médicaments anti Alzheimer : enfin un pas important vers la clarté pour les patients et les professionnelsCréé le mardi 5 juin 2018 Déremboursement des médicaments anti Alzheimer : Montreuil, le 05/06/2018 Le Collège national des généralistes enseignants Collège académique (CNGE CA) soutient pleinement la décision de madame la Ministre de la Santé de ne plus rembourser les médicaments anti-Alzheimer. Dès novembre 2011, le conseil scientifique du CNGE communiquait sur le faible intérêt et le rapport bénéfices/risques défavorable de ces médicaments. Il recommandait alors de privilégier les approches non médicamenteuses. Une synthèse sur les 4 médicaments concernés publiés la même année dans la revue exercer allait dans le même sens. Les universitaires de médecine générale ont donc encouragé depuis des années la déprescription de ces médicaments qui exposent des patients fragiles à des risques inutiles et parfois sévères sans bénéfice cliniquement significatif. La tâche était difficile compte tenu des avis initiaux de la Haute Autorité de santé (HAS) et de prescriptions alors quasi systématiques. La HAS avait en effet accordé un « service médical rendu » important à ces médicaments, puis avait fait machine arrière, tout en arguant de manière très étonnante et contre-productive, que la prescription de tels médicaments avait un « effet structurant ». En fait, leur remboursement a contribué à une forte déstructuration de la prise en charge des patients, en axant l’attention et les ressources financières sur la thérapeutique médicamenteuse alors que les efforts doivent d’abord porter sur les approches non médicamenteuses et sur l’environnement de ces patients notamment à travers les moyens humains nécessaires. Compte tenu des intérêts en jeu et des luttes d’influence pour maintenir le remboursement en dépit des données de la science, ce déremboursement est une décision politique forte et courageuse. Pour protéger les patients, il faut aujourd’hui aller jusqu’au bout du raisonnement. Si le rapport bénéfices/risques de ces médicaments est défavorable et si le risque iatrogène est important, ces médicaments doivent être retirés du marché. Pour les patients et les professionnels, il est nécessaire que les décisions des différentes agences soient cohérentes, et particulièrement l’avis sur la recommandation de remboursement de la HAS et l’avis de maintien sur le marché de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). L’exemple des médicaments anti Alzheimer est édifiant. Aujourd’hui, pour chaque médicament, la pertinence clinique pour les patients devrait être solidement démontrée pour qu’il soit remboursé, et son rapport bénéfices/risques devrait être favorable pour qu’il soit maintenu sur le marché. Les universitaires de médecine générale y contribueront pour le très vaste champ des médicaments prescrits en ambulatoire. Contact presse Président du CNGE : Pr Vincent Renard
Fichiers joints |