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Conseil Scientifique > Productions du Conseil Scientifique > Communiqués du Conseil Scientifique > Visite de non contre-indication à la pratique du sport en compétition chez les sujets âgés de 12 à 35 ans : rien de nouveau depuis septembre 2012 - Mars 2014 | |
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Visite de non contre-indication à la pratique du sport en compétition chez les sujets âgés de 12 à 35 ans : rien de nouveau depuis septembre 2012 - Mars 2014Créé le lundi 31 mars 2014 COMMUNIQUE DE PRESSE DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DU COLLEGE NATIONAL DES GENERALISTES ENSEIGNANTS Montreuil, 31 mars 2014 Visite de non contre-indication à la pratique du sport en compétition chez les sujets âgés de 12 à 35 ans : rien de nouveau depuis septembre 2012 La mort subite du sujet jeune au cours d’activités sportives est un évènement dramatique. Sa prévention est l’un des objectifs de la consultation de non contre-indication à la pratique du sport. Celle-ci recherche des antécédents personnels (douleur ou inconfort thoracique, syncope inexpliquée, fatigue ou essoufflement anormal, notion de souffle cardiaque ou de pression artérielle anormale), des antécédents familiaux (décès subit avant 50 ans, ou maladies cardiaques chez des proches). L’examen clinique recherche des bruits ou souffles cardiaque anormaux, vérifie les pouls fémoraux et la pression artérielle (1). En cas de doute sur un sur risque, un avis spécialisé est demandé. Cette consultation est l’occasion d’actions d’éducation et de prévention auprès des adolescents et des adultes jeunes qui consultent rarement. La Société française et la société européenne de cardiologie recommandent de réaliser un électrocardiogramme (ECG) standard tous les 2 ans entre 12 et 35 ans pour les certificats de sport en compétition afin de détecter les principales anomalies à l’origine de morts subites (2). Ces recommandations reposent principalement sur les résultats d’une étude italienne en faveur d’une réduction du risque de mort subite (3,2 décès en moins pour 100 000 personnes dépistées/an) en cas de pratique d’ECG de dépistage (3). Cette étude avant/après, sans groupe témoin, non ajustée sur de nombreux facteurs confondants (type de sport, consommation de drogues licites ou non, origine ethnique) est de faible niveau de preuve. Ces résultats n’ont pas été confirmés par d’autres études (4, 5). Prévenir la mort subite lors d’activités sportives, par la réalisation d’un ECG standard systématique tous les 2 ans entre 12 et 35 ans ne remplit pas les critères définis par l’OMS pour préconiser un dépistage de masse (6) ; c’est un examen acceptable et sensible mais peu spécifique. L’acceptabilité personnelle et la valeur du rapport coût/efficacité de l’ECG, et des bilans complémentaires nécessités en cas d’ECG anormal ne sont pas établies. En France, l’académie de médecine recommande de mettre en place des études cliniques expérimentales, d’évaluer l’intérêt du certificat de non contre-indication et d’apprendre au public les gestes de ressuscitation. Elle préconise d’installer et d’entretenir un défibrillateur cardiaque externe dans les enceintes sportives. En septembre 2012, le CNGE a publié un premier communiqué sur l’absence de preuves étayant le bien fondé de l’ECG systématique lors de la visite de non contre-indication à la pratique du sport en compétition chez les sujets âgés de 12 à 35 ans. En mars 2014, le très faible niveau de preuve en termes de bénéfice individuel et le coût élevé pour la société ne permettent toujours pas de recommander un ECG standard tous les 2 ans entre 12 et 35 ans.
Contacts presse : Pr. Vincent Renard 06.25.80.33.29. & Pr. Alain Mercier 06.12.80.19.47
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