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CNGE > Espace communication et presse > Communiqués de presse CNGE > CP CNGE : Une solution aux problèmes démographiques pour les patients répondant aux besoins de formation des étudiants : la 4e année du DES de médecine générale dans les territoires- Juin 2019 | |
Dans cette catégorie: CP CNGE / Les universitaires de médecine générale partagent l’inquiétude de la profession CP CNGE / Le Pr Olivier Saint-Lary réélu à la tête du Collège national des généralistes enseignants CP CNGE / Les annonces du ministre de la Santé et de la Prévention au congrès du CNGE CP CNGE / La phase de consolidation, 4e année du Diplôme de Médecine générale CP CNGE / Le CNGE défend l'autonomie des femmes et l'accès à l'IVG CP CNGE / Les médecins tous unis pour répondre au défi de la crise du système de santé CP CNGE / Le CNGE s’engage pour faire respecter les valeurs du soin et de la médecine générale CNGE - Le Pr. Rémy BOUSSAGEON nommé président du conseil scientifique du CNGE CNGE - Le vaccin Ad26.COV2.S Janssen contre la Covid-19 : une aide à la décision CP CNGE - Le Pr Olivier Saint-Lary élu à la tête du Collège national des généralistes enseignants CP CNGE / Halte à la fraude scientifique et à la confusion CP CNGE / Recommandation HAS : prise en charge des patients suspects de COVID-19 en première ligne Enquête nationale Covid 19 et Médecine générale CORONAVIRUS et Médecine Générale CORONAVIRUS - Epidémie, étudiants et MSU CP CNGE - Baclofène et sécurité des patients CP CNGE : Indépendance des médecins : un gage de qualité CP CNGE : Problème du choix des internes en Ile de France : Mme la Ministre s’agace et se trompe CP Homéopathie : le CNGE se félicite de la décision du grouvernement - Juillet 2019 CP Maladie de Lyme : 24 sociétés savantes se mobilisent pour protéger les patients CP CNGE - Homéopathie : une clarification bienvenue qui appelle une suite -Juillet 2019 CP CNGE - Il est temps de dérembourser les médicaments homéopathiques - Janvier 2019 CP CNGE / SNEMG Juin 2018 - Progression de l’offre des stages en médecine générale CP CNGE - Janvier 2018 - Dépistage du cancer du sein : pour une évolution au service des patient(e)s CP CNGE Décembre 2016 -Les publications de la filière universitaire de médecine générale en 2015 CP CNGE du 24 octobre 2016 - Conventionnement sélectif des médecins généralistes Faut-il avoir peur des médicaments ? Avril 2015 CP CNGE Mars 2015 - Médecine générale : où est passé le rapport Druais ? CP CNGE avril 2014 - Effectifs d'enseignants et d'étudiants en médecine générale CP CNGE mars 2014 - Qualification spécialiste MG CP CNGE janv 2014 - Le CNGE salue la mémoire de Jehan de Butler CP CNGE nov 2013 - Succès manifeste pour le congrès des 30 ans du CNGE CP CNGE nov 2013 - Lutter intelligemment contre l'antibio résistance CP CNGE mai 2013 - Alerte concernant les effectifs d’enseignants et d’internes en médecine générale CP CNGE déc 2012 - Le CNGE recense 6724 MSU et attend des mesures CP CNGE nov 2012 - V. Renard reconduit à la tête du CNGE CP CNGE nov 2012 - Mme la Ministre de la Santé au Congrès annuel du CNGE à Lyon CP CNGE sept 2012 - Maisons de santé universitaires pluri professionnelles CP CNGE juin 2012 - Modifier le dispositif DPC CP CNGE Déc 2011 - Des moyens pour poursuivre les efforts de recrutement et de formation des MSU Fichiers joints: |
CP CNGE : Une solution aux problèmes démographiques pour les patients répondant aux besoins de formation des étudiants : la 4e année du DES de médecine générale dans les territoires- Juin 2019Créé le mardi 11 juin 2019
Une solution aux problèmes démographiques pour les patients répondant aux besoins de formation des étudiants : la 4e année du DES de médecine générale dans les territoires Dans le cadre du projet de loi sur l’organisation du système de santé, un amendement a été voté par la grande majorité des sénateurs mardi dernier pour transformer la dernière année du Diplôme d’études spécialisées (DES) en année professionnalisante exercée dans les territoires. Cet amendement partait d’une très bonne idée mais il est inapplicable en l’état et dangereux pour la formation en médecine générale dont le DES est déjà le plus court de toutes les spécialités. Les syndicats d’étudiants1 s’y sont opposés pour dénoncer une amputation de leur formation qui prévoit une autonomisation progressive au cours de l’actuelle 3e année. La conférence des doyens des facultés de médecine a pris à juste titre position pour rappeler que les étudiants ne sont pas à ce stade des praticiens suffisamment formés et que la situation dans les territoires ne justifiait donc pas de mettre en place « une offre de soins dégradée », décourageante et stressante pour les étudiants. Le syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG) a publié immédiatement un communiqué2 rappelant que mettre en place une telle année dans la 3e et dernière année du DES équivaudrait à casser le cursus récemment réformé alors qu’il marque une amélioration de la formation des étudiants pour exercer la médecine générale. Quand les différents acteurs sont du même avis, il faut les écouter. La proposition des sénateurs ne peut en aucun cas être mise en œuvre en 3e année du DES. Cependant, le principe de l’année professionnalisante de formation dans les territoires est exactement le projet qu’il faut et qui manque aujourd’hui pour la formation des étudiants et pour la démographie médicale. Il est équivalent au projet de 4e année du DES de médecine générale que les universitaires réclament depuis plusieurs années. Les patients, les territoires, les étudiants ont besoin de cette 4e année professionnalisante. Elle permettra aux futurs généralistes de connaître l’exercice dans les territoires, de s’y former et de s’y préparer pour s’estimer prêts à y exercer ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle. Les sénateurs avaient eux-mêmes envisagé cette année comme une 4e année pour le DES médecine générale puis ont renoncé à cette option devant l’opposition du gouvernement. Cette solution d’avenir s’impose pourtant aujourd’hui d’évidence. Les syndicats des internes et des enseignants de médecine générale réclament à juste titre que des moyens décents soient consacrés à la filière universitaire de médecine générale, qui souffre toujours d’un retard considérable par rapport aux autres disciplines. Il y a urgence à investir dans ce projet. Il ne reste aujourd’hui qu’à convaincre les ministres que les territoires, les patients, les étudiants et la médecine générale méritent cette 4e année indispensable pour l’accès aux soins et la santé des Français.
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