CP CNGE Déc 2011 - Des moyens pour poursuivre les efforts de recrutement et de formation des MSU
Créé le jeudi 1 décembre 2011
COMMUNIQUE DE PRESSE
COLLEGE NATIONAL DES GENERALISTES ENSEIGNANTS
Vincennes, 1er décembre 2011
Le Collège National des Généralistes Enseignants demande des moyens pour poursuivre les efforts de recrutement et de formation des généralistes Maîtres de Stage Universitaires
L’avenir de la Médecine Générale et de l’accès aux soins dépend de notre capacité à former les étudiants en Médecine et à leur donner envie de faire ce métier. Dans ce but, les stages en Médecine Générale sont décisifs dans le cursus des étudiants : il est indispensable que des Médecins Généralistes soient recrutés et formés pour cette fonction d’Enseignant Clinicien Ambulatoire Maître de Stage des Universités (MSU).
Grâce aux efforts constants des Collèges d’enseignants de Médecine Générale et des Départements Universitaires de Médecine Générale (DUMG), la formation régulière de nouveaux MSU sous l’égide du CNGE permet un recrutement pérenne de qualité qu’il faut poursuivre et intensifier.
Selon l’enquête exhaustive faite par le CNGE, au début de l’année 2011, 5388 MSU étaient agréés dans les 34 facultés de France, traduisant une augmentation de plus de 20% en un an. Le CNGE a contribué de manière décisive à cette augmentation en formant à la maîtrise de stage, en 2010, 1036 médecins généralistes sur 2 jours.
Dans le 3ème cycle, 4793 étaient en fonction pour encadrer les internes dans les stages ambulatoires de niveau 1 et de niveau 2 en autonomie supervisée (SASPAS).
Dans le 2ème cycle, 1479 étaient en fonction pour encadrer les externes dans le nouveau stage en médecine générale qui se déploie dans toutes les facultés.
Les effectifs des MSU restent encore éloignés des besoins indispensables pour encadrer les 10146 internes inscrits en début d’année en DES de Médecine Générale, sans compter les internes qu’il faut encadrer pour leur thèse et leur mémoire.
Ces cohortes massives se détournent malheureusement trop souvent du métier de Médecin Généraliste faute de moyens donnés à l’enseignement précoce de la discipline et faute de perspectives valorisantes dans l’exercice ultérieur de leur profession. C’est en agissant sur ces leviers et non pas en augmentant le nombre d’étudiants que les facultés ne peuvent plus accueillir dans de bonnes conditions, que nous inciterons les étudiants à exercer la Médecine Générale.
La première nécessité réside dans le financement des formations à la maîtrise de stage permettant au CNGE et aux DUMG un recrutement efficace des 3000 MSU supplémentaires nécessaires à l’encadrement de tous les internes et les externes.
L’enjeu est majeur : former de futurs professionnels compétents qui seront demain les médecins traitants dont la population a besoin.
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