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Recherche > Veille bibliographique > Les veilles bibliographiques > La réduction du tabac améliore-t-elle l'espérance de vie? | |
Dans cette catégorie: Pertinence du stage en milieu pénitentiaire à partir du vécu des internes de médecine générale Patch de nicotine pendant la grossesse: inocuité et aide au sevrage Dépistage d'anomalie cardiaque par échographie dans la population générale asymptomatique. Intérêt d’un bilan de santé systématique pour la réduction de la morbidité et de la mortalité. Influence de la contraception orale prise au long cours sur le poids Insuline : Attitude des patients et des médecins Les emplois du temps des médecins généralistes Problématiques éthiques induites par l’introduction du paiement à la performance en France Délivrer des soins progressifs : analyse de l’implémentation en pratique courante Éducation axée sur les compétences Souffrir en silence : les raisons pour ne pas révéler sa dépression en soins primaires Les IPP n’aident pas les enfants ayant un asthme non contrôlé La prise occassionnelle de cannabis modifie-t-elle les EFR ? Les recommandations pour le diabète de type 2 manquent elles d’indépendance et de rigueur ? Prévention du DT2. Bénéfice de l'exercice physique + Diététique Association entre différence tensionelle entre les deux bras et risque cardiovasculaire Pertinence du stage en milieu pénitentiaire_vécu des internes de médecine générale Fichiers joints: |
La réduction du tabac améliore-t-elle l'espérance de vie?Créé le dimanche 18 août 2013
Auteur : Pascal BOULET _____________________________ Titre : La réduction du tabac améliore-t-elle l'espérance de vie ?
Mots Clés : tabac, mortalité CISP- 2 : P17, A86 Résumé : Justification: La surveillance en Israël d’une cohorte de fumeurs réduisant leur consommation réduit également leur taux de mortalité. Cette étude reconduit ces analyses sur deux populations de fumeurs en Ecosse. Méthode. Une première population, la Collaborative Study (CS), se compose de 1299 hommes et 255 femmes d’âge moyen 40 ans suivis depuis 1970 puis réévalués en 1977 ; la seconde population d’âge moyen 53 ans, la Renfrew/Paisley Study (RPS), comporte 1878 hommes et 1852 femmes suivis à partir de 1972 et réévalués entre 1977 et 1979. Les deux groupes furent suivis jusqu’en 2010. Les fumeurs furent catégorisés selon l’importance de leur consommation : 1 à 10 cigarettes, 11 à 20, plus de 21 cigarettes par jour. Des données concernant la profession, le niveau social, le diabète, le poids et la taille, les pathologies cardiaques (angor, infarctus du myocarde) furent recueillies Le critère de jugement principal : Le décès par maladie cardio-vasculaire et non cardio-vasculaire (cancer du poumon) Résultats. Dans les deux groupes, respectivement CS et RPS, l’importance du tabagisme et le taux de fumeurs varièrent au fil du temps : augmentation (13,8 et 9,9 %), maintien (59,2 et 64,6 %), réduction (9,6 et 12,6 %) et arrêt (13,7 et 13 %). Sur un suivi médian de 21 et 18,7 ans respectivement dans les groupes CS et RPS, 82 % et 85 % des participants décédèrent. En comparant les groupes Réduction et Maintien de la consommation de tabac, il n’y a pas, après ajustement, de baisse de mortalité : risque relatif de 0,91 et 1,08 respectivement dans les groupes CS et RPS. Dans le groupe Augmentation, le RR est de 1,17 pour le groupe RPS et n’est pas significatif pour le groupe CS. Pour le groupe Arrêt, il y a une nette décroissance de la mortalité, risques relatifs respectivement de 0,66 et 0,75 pour les groupes CS et RPS. Une différence de réduction de mortalité est également constatée seulement dans la population CS entre les groupes de fumeurs intenses (> 21 c/J) et modérés (<20 c/j) réduisant de manière importante leur consommation de tabac avec respectivement des risque relatifs de 0,67 et 1,17. Dans les deux populations combinées, il y a une baisse de mortalité par cancer du poumon dans les groupes Arrêts : risque relatif de 0,53 mais qui n’apparait pas dans les groupes réductions : risque relatif de 0,91. L’espérance de vie après ajustement des différentes variables n’est significativement augmentée que dans les groupes Arrêt des deux populations CS er RPS : OR 1,76 et 1,44 pour la survie à 75 ans. La survie à l’âge de 80 ans dans le groupe Arrêt de la population RPS est améliorée : OR de 1,64. Conclusion des auteurs : Cette étude sur deux populations de fumeurs en Ecosse n’apporte pas de preuves supplémentaires permettant d’appuyer les conclusions de l’étude israélienne qui prônait que la réduction du tabac est bénéfique pour les gros fumeurs qui ne peuvent cesser totalement. En revanche poursuivre sa consommation même à faible dose maintient les risques cardio-vasculaires. La réduction de la consommation de tabac peut toutefois être recommandée comme une étape pour arrêter de fumer. Commentaire : Cette étude montre que seul l’arrêt du tabac permet de diminuer les risques cardiovasculaires et de décès par cancer du poumon. Elle permet au médecin généraliste lors de l’accompagnement d’un patient pour son sevrage tabagique d’avoir un discours pédagogique adapté aux données de la science et un objectif clair qui est l’arrêt complet du tabac. Références dans la revue exercer: Consultation centrées sur les problèmes de vie : effet sur l'arrêt du tabac Auteurs: Cadier S, Ghasarossian C. N°85 (supp.1), page 16 Efficacité sur l’arrêt du tabac de l’annonce de l’âge pulmonaire pendant la consultation N°106 (supp.1), page 42
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