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Conseil Scientifique > Productions du Conseil Scientifique > Communiqués du Conseil Scientifique > Réduire la sur-prescription de benzodiazépines et apparentés : quelles solutions ? - Septembre 2016 | |
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Réduire la sur-prescription de benzodiazépines et apparentés : quelles solutions ? - Septembre 2016Créé le mercredi 14 septembre 2016 Les benzodiazépines (BZD) et apparentés sont indiquées dans les troubles anxieux et les troubles du sommeil pour une durée limitée. La balance bénéfice/risque n’est pas favorable en cas d’utilisation régulière de plus de 3 mois : augmentation des accidents de la voie publique, du risque de chutes, addiction et toxicomanie, détournement d’usage, risque de soumission chimique, syndromes de sevrage et possibilité de troubles cognitifs1,2. Afin de réduire la sur-prescription des BZD et apparentés plusieurs stratégies ont été envisagées. La limitation de la durée de prescription des BZD à moins de 3 mois n’a pas d’efficacité démontrée1. La limitation de prescription aux psychiatres risquerait d’entrainer une désorganisation du parcours de soins des patients, un morcèlement des prises en charge et une majoration des inégalités sociales de santé dans les zones démunies en psychiatres3,4. De plus, les risques liés au syndrome de sevrage pourraient augmenter si les patients avaient plus de difficultés à se procurer leur traitement. Afin de réduire la sur-prescription des BZD et apparentés, le CNGE recommande de :
Le CNGE recommande de privilégier les alternatives non-médicamenteuses aux BZD et d’aider à leur sevrage. Pour ce faire, les axes à privilégier sont la valorisation de ces procédures, l’amélioration de l’organisation et de la coordination du système de santé, la sensibilisation des patients et la formation des professionnels. Pour le Conseil scientifique du CNGE Vincent Renard Alain Mercier
Références
Contacts Presse : Vincent Renard 06 25 80 33 29 et Alain Mercier 06 12 80 19 47 |