|
![]() |
|||||||
|
|||||||
Bonjour, Visiteur
|
|||||||
|
|||||||
Conseil Scientifique > Productions du Conseil Scientifique > Communiqués du Conseil Scientifique > Les nouveaux anticoagulants : à réserver à des situations particulières - Janvier 2013 | |
Dans cette catégorie: Comment améliorer la couverture vaccinale : concertation ou obligation ? Juin 2017 Le CNGE pour une politique vaccinale cohérente et efficace - Décembre 2016 Réduire la sur-prescription de benzodiazépines et apparentés : quelles solutions ? - Septembre 2016 Quelle performance pour le paiement à la performance ? Juin 2015 Faut-il avoir peur du paracétamol - Avril 2015 Comment faire barrière à la grippe en période épidémique ? - Janvier 2014 Les pilules de deuxième génération : LE premier choix - Septembre 2013 Nouveau calendrier vaccinal : le CNGE se félicite de sa simplification - Juin 2013 Maladies d’Alzheimer et apparentées_Des recommandations à préciser - Juin 2012 Cancer du col : priorité au dépistage organisé ! - mai 2012 Quand faut-il traiter les otites de l’enfant par antibiotiques ? - Septembre 2011 Maladies d’Alzheimer et apparentées : diagnostiquer mais pas dépister - Septembre 2011 Dépistage du cancer de la prostate : et après ? - Septembre 2011 Fichiers joints: |
Les nouveaux anticoagulants : à réserver à des situations particulières - Janvier 2013Créé le mardi 29 janvier 2013 Communiqué de presse CONSEIL SCIENTIFIQUE DU COLLEGE NATIONAL DES GENERALISTES ENSEIGNANTS Vincennes, 29 janvier 2013 Les nouveaux anticoagulants : à réserver à des situations particulières
Deux nouveaux anticoagulants oraux (NACO), le dabigatran et le rivaroxaban, ont récemment obtenu un remboursement dans l’indication : prévention des accidents ischémiques et emboliques chez les patients atteints de fibrillation auriculaire à risque d’accident vasculaire cérébral (score CHADS2 ≥ 1). Ces anticoagulants ont une posologie fixe et ne nécessitent pas de contrôle biologique de l’hémostase. A la suite des résultats des essais thérapeutiques1,2, les évaluations des autorités sanitaires3,4 indiquent que la balance bénéfice/risque des NACO n’est pas meilleure que celle des AVK, en particulier chez les patients âgés de plus de 75 ans et/ou atteints d’insuffisance rénale (pour le dabigatran). En pratique, ces patients constituent une grande partie de la population atteinte de fibrillation auriculaire. Il n’est donc pas justifié d’initier systématiquement un nouveau traitement anticoagulant avec un NACO ou de substituer le traitement d’un patient bien équilibré sous AVK par un NACO5,6. En revanche, les NACO, malgré leur coût élevé, sont une alternative utile pour les patients ayant une contre-indication, une intolérance aux AVK, pour lesquels l’INR est difficile à équilibrer ou lorsqu’une surveillance régulière est impossible. Une prudence particulière doit être observée chez les patients âgés (>75 ans), insuffisants rénaux (clairance<30ml/mn), de faible poids (<50 kg), pour lesquels le risque hémorragique d’un traitement par NACO est majoré. Le CNGE recommande de prescrire les NACO uniquement en cas d’alternative aux AVK utile au patient, et d’attendre de nouvelles données scientifiques sur leur rapport bénéfice/risque. Dans ces situations les NACO peuvent être proposés lorsque le risque thromboembolique est important, sous réserve de réévaluer régulièrement la fonction rénale et le risque hémorragique, et d’éviter les interactions médicamenteuses notamment avec les anti-agrégants plaquettaires et tous les AINS.
Pour le Conseil scientifique du CNGE, contacts Presse : Vincent RENARD 06 25 80 33 29 Denis POUCHAIN 06 25 91 49 51 Fichiers joints |