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Conseil Scientifique > Productions du Conseil Scientifique > Communiqués du Conseil Scientifique > Dépistage organisé du cancer du col utérin : une nécessité d’information éthique pour les femmes - Septembre 2017 | |
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Dépistage organisé du cancer du col utérin : une nécessité d’information éthique pour les femmes - Septembre 2017Créé le mercredi 6 septembre 2017 COMMUNIQUE DE PRESSE DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DU COLLEGE NATIONAL DES GENERALISTES ENSEIGNANTS - Montreuil, le 6 septembre 2017 Dépistage organisé du cancer du col utérin : une nécessité d’information éthique pour les femmes Les autorités sanitaires annoncent la mise en place d’un dépistage organisé (DO) du cancer du col de l’utérus début 20181. Comme le dépistage individuel (DI), le DO reposera sur un frottis cervico-utérin (FCU) tous les 3 ans (après deux frottis normaux espacés d’un an) chez les femmes âgées de 25 à 65 ans. Les femmes invitées au DO du cancer du col seront les femmes non dépistées par le DI2. Des études observationnelles ont montré une diminution de l’incidence (- 2,5% par an) et de la mortalité (- 3,2% par an) de ce cancer en France, entre 1980 et 20123. Cependant, en l’absence d’essai randomisé comparatif mené en France ou en Europe, l’imputabilité de cette diminution au seul dépistage n’est pas démontrée. Le dépistage du cancer du col de l’utérus n’est pas dénué de risques :
De plus, le dépistage du cancer du col par FCU avant 25 ans8, ou à un rythme supérieur à la fréquence triennale recommandée, expose à un surdépistage et parfois à un surtraitement. Le surdépistage est la mise en évidence et la prise en charge de lésions précancéreuses qui auraient spontanément régressé. Il concerne environ 41% des femmes ciblées par le dépistage9. Le surtraitement entraine des gestes invasifs ou de la chirurgie « inutiles », sur des lésions parfois spontanément régressives. Les principaux bénéfices attendus du DO sont l’augmentation du taux de couverture, la diminution du surdépistage et du surtraitement10,11, à condition que le DI diminue fortement. Il a été montré que les invitations au dépistage dans certains pays n’étaient pas accompagnées d’une information complète sur les risques, prérequis nécessaire au processus de décision médicale partagée12,13 Aussi, le CNGE :
Afin d’appliquer la loi relative aux droits des malades14, le CNGE recommande :
Contacts Presse : Vincent Renard, , 06 25 80 33 29 et Yannick Ruelle, 06 84 31 28 96 Références
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