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Conseil Scientifique > Productions du Conseil Scientifique > Communiqués du Conseil Scientifique > Dépistage du VIH en médecine générale : multiplier les propositions de test et privilégier l’entretien orienté - Janvier 2012 | |
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Dépistage du VIH en médecine générale : multiplier les propositions de test et privilégier l’entretien orienté - Janvier 2012Multiplier les propositions de test et privilégier l’entretien orientéCréé le lundi 16 janvier 2012
COMMUNIQUE DE PRESSE
Dépistage du VIH en médecine générale : multiplier les propositions de test et privilégier l’entretien orienté La recherche d’une séropositivité VIH s’appuie avant tout sur l’identification d’une situation d’exposition potentielle ou la recherche d’appartenance à un groupe à risque, lors de l’entretien avec le patient. Le test ELISA classique est la méthode de référence. Des milliers de français ignorent qu’ils sont infectés par le VIH, car ils ne prennent pas toujours en compte les risques auxquels ils ont été exposés. Les médecins généralistes, qui rencontrent en consultation une grande partie de la population, peuvent contribuer à un dépistage plus efficace. La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un dépistage systématique pour toute personne âgée de 15 à 70 ans au moins une fois dans sa vie, qu’elle ait ou non des facteurs de risque d’infection, à l’occasion de toute consultation1. Le dépistage doit être effectué par un test ELISA classique dit de 4è génération, dont la performance diagnostique est supérieure au test rapide d’orientation diagnostique (TROD)2 dont la faisabilité est délicate en médecine générale3. La recommandation de la HAS soulève des questions de faisabilité et de pertinence. Une récente étude transversale aux urgences des hôpitaux d’Ile de France, région qui regroupe 50% des cas incidents annuels, a montré que la proposition systématique du test de dépistage rapide était bien acceptée par les consultants adultes. 18 sujets testés sur 12 754 (0,14%) étaient positifs et 17 d’entre eux avaient des facteurs de risque identifiables lors de l’entretien préalable4. Bien que la population étudiée soit différente de celle consultant en médecine générale, les auteurs concluent qu’une stratégie de dépistage systématique du VIH aurait un impact mineur en termes de santé publique. Le CNGE demande qu’une évaluation de la pertinence de la recommandation de la HAS soit conduite en médecine générale. Le CNGE recommande aux médecins généralistes d’évaluer les risques encourus par chaque patient si les conditions de la consultation l’autorisent. Il considère qu’il est possible de renforcer la stratégie de dépistage du VIH en saisissant toutes les occasions de proposer aux patients ayant été exposés à un risque, un test ELISA classique et le cas échéant, un dépistage des autres infections sexuellement transmissibles. Le Conseil Scientifique du CNGE 1.http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_866949/depistage-de-linfection-par-le-vih-en-france-strategies-et-dispositif-de-depistage. 2.Picard O, Valin N, Fonquernie L et al. Tests rapides d’orientation et de diagnostic de l’infection par le VIH en CDAG : expérience pilote en France (janvier 2010-janvier 2011). Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire 2011 ;42:438-41. 3.Gauthier R. Etude DEPIVIH : faisabilité et acceptabilité de la réalisation des tests rapides d’orientation diagnostique du VIH par les médecins de ville en France. Thèse pour le doctorat en médecine, Université Paris 7 Denis Diderot, UFR de médecine. Soutenue le 19 Octobre 2011. http://www.bichatlarib.com/publications/publications.dmg.php ?phase=affichage_documents&numero_publication=480. 4.d’Almeida KW, Kierzek K, de Truchis P et al. Modest public health impact of nontargeted human immunodeficiency virus screening in 29 emergency departments. Arch Intern Med 2012 ;172:12-20.
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