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Conseil Scientifique > Productions du Conseil Scientifique > Communiqués du Conseil Scientifique > Cancer du col : priorité au dépistage organisé ! - mai 2012 | |
Dans cette catégorie: Comment améliorer la couverture vaccinale : concertation ou obligation ? Juin 2017 Le CNGE pour une politique vaccinale cohérente et efficace - Décembre 2016 Réduire la sur-prescription de benzodiazépines et apparentés : quelles solutions ? - Septembre 2016 Quelle performance pour le paiement à la performance ? Juin 2015 Faut-il avoir peur du paracétamol - Avril 2015 Comment faire barrière à la grippe en période épidémique ? - Janvier 2014 Les pilules de deuxième génération : LE premier choix - Septembre 2013 Nouveau calendrier vaccinal : le CNGE se félicite de sa simplification - Juin 2013 Les nouveaux anticoagulants : à réserver à des situations particulières - Janvier 2013 Maladies d’Alzheimer et apparentées_Des recommandations à préciser - Juin 2012 Quand faut-il traiter les otites de l’enfant par antibiotiques ? - Septembre 2011 Maladies d’Alzheimer et apparentées : diagnostiquer mais pas dépister - Septembre 2011 Dépistage du cancer de la prostate : et après ? - Septembre 2011 |
Cancer du col : priorité au dépistage organisé ! - mai 2012Créé le jeudi 10 mai 2012 COMMUNIQUE DE PRESSE DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DU COLLEGE NATIONAL DES GENERALISTES ENSEIGNANTS Vincennes, 10 mai 2012 Cancer du col : priorité au dépistage organisé ! La prévention du cancer du col de l’utérus doit s’appuyer sur un dépistage organisé, coordonné par le médecin traitant. En France, le cancer invasif du col utérin touche 3 000 patientes et est à l’origine de 1 000 décès par an1. Pour dépister les lésions précancéreuses, la HAS recommande2 de pratiquer un frottis cervico-utérin tous les trois ans après 2 frottis normaux espacés d’un an, pour les femmes âgées de 25 à 65 ans. Moins de 60 % des femmes ont des frottis réguliers3. Elles en ont d’autant moins qu’elles sont au bas de la hiérarchie sociale4. Et 72 % des patientes ayant eu un cancer invasif n’ont pas bénéficié du dépistage recommandé5, alors même que 54 % des femmes sont dépistées à un rythme trop fréquent6. Si le même nombre de frottis étaient réalisés mais au rythme recommandé, 90 % des femmes concernées pourraient bénéficier du dépistage. Compte tenu de la balance bénéfice/risque positive et d’un rapport coût/efficacité favorable7, la Haute Autorité de Santé a recommandé, en 2010, le dépistage organisé du cancer du col en plaçant le médecin traitant au cœur du dispositif2. Ce dernier devrait donc recevoir systématiquement le résultat de l’examen anatomo-pathologique du frottis. Mais, jusqu’à présent, le dépistage n’est pas organisé et les médecins traitants sont rarement destinataires des résultats du frottis lorsqu’ils ne l’ont pas réalisé eux-mêmes. Le CNGE : - demande que soit rapidement mis en place le dépistage organisé des lésions précancéreuses et du cancer du col de l’utérus tel que proposé par la HAS, - demande que le résultat des frottis soit systématiquement adressé au médecin traitant, responsable de la coordination du dépistage, même s’il ne l’a pas réalisé lui-même, - encourage les médecins traitants à s’impliquer davantage dans le dépistage, en étant particulièrement attentifs aux femmes socialement défavorisées, - rappelle la nécessité de continuer à faire des frottis chez les femmes ayant été vaccinées contre certains virus HPV. Références
Pour le Conseil scientifique du CNGE, contacts Presse : Vincent RENARD 06.25.80.33.29 et Caroline HUAS 06 03 43 59 05
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